ENTREPRISE RESPONSABLE

Numéro 2

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Le projet de Directive sur la durabilité va bouleverser les entreprises

Le projet de directive sur la durabilité a été adopté par les députés européens

Les députés européens veulent de nouvelles règles pour que les entreprises soient tenues responsables lorsque leurs actions nuisent aux personnes et à la planète.

La Directive publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises a été adoptée par le parlement le 10 novembre. Elle s’applique à toutes les grandes entreprises, qu’elles soient cotées en bourse ou non. Les entreprises non européennes qui réalisent une activité conséquente dans l’UE (un chiffre d’affaires supérieur à 150 millions d’euros) devront également s’y conformer. Les PME cotées seront également soumises à ces obligations.

L’obligation d’informations sur les actifs incorporelles

Les entreprises vont devoir fournir des informations pour apporter de la transparence aux consommateurs mais aussi traduire leur responsabilité. Les députés ont introduit la publication d’informations « sur leurs ressources incorporelles essentielles et [qui] expliquent la manière dont le modèle commercial de l’entreprise dépend fondamentalement de ces ressources et en quoi ces ressources constituent « une création de valeur pour l’entreprise ».

A ce jour, les ressources incorporelles autres que les actifs incorporels comptabilisés au bilan, n’étaient pas demandées. Or, les ressources telles que la marque, le capital relationnel, humain, social devront être publiées. « Par exemple, les informations sur les aptitudes, les compétences et l’expérience des salariés, leur fidélité à l’entreprise et leur volonté d’améliorer les processus, les biens et les services constituent des informations en matière de durabilité se rapportant à des questions sociales qui pourraient également être considérées comme des informations sur les ressources incorporelles ».

La valeur immatérielle et sociale de l’entreprise est donc l’un des leviers de progrès impulsé par le texte. Par exemple, il va renforcer les démarches de cybersécurité des données numériques ou l’accompagnement de collaborateurs avec des formations ou de nouvelles formes de management.

D’autres éléments incorporels sont introduits. « Les informations sur la qualité des relations entre l’entreprise et ses parties prenantes, y compris les clients, les fournisseurs et les communautés concernées par les activités de l’entreprise, constituent des informations en matière de durabilité se rapportant à des questions sociales ou de gouvernance qui pourraient également être considérées comme des informations
sur les ressources incorporelles.

Ces informations obligatoires vont permettre aux consommateurs, fournisseurs, partenaires, agences de notation… d’évaluer la responsabilité de l’entreprise et d’estimer les évolutions d’affaires, les modèles d’entreprises et les perspectives d’investissements matériels et immatériels. Ce sont des éléments essentiels, voire une révolution copernicienne pour l’entreprise et dans la prise de décision des parties prenantes.

Le Conseil devrait maintenant adopter la proposition le 28 novembre. L’application des règles devrait démarrer entre 2024 et 2028 :


– À partir du 1er janvier 2024, pour les entreprises d’intérêt public de plus de 500 employés, déjà soumises à la directive sur la publication d’informations non financières, la publication des rapports est attendue en 2025 ;


– À partir du 1er janvier 2025, pour les grandes entreprises qui ne sont pas actuellement soumises à la directive sur la publication d’informations non financières (de plus de 250 employés et/ou 40 millions d’euros de chiffre d’affaires, et/ou 20 millions d’euros d’actifs au total), la publication des rapports est attendue en 2026 ;


– À partir du 1er janvier 2026 pour les PME et autres entreprises cotées en bourse, les rapports devant être remis en 2027. Les PME peuvent choisir de ne pas participer jusqu’en 2028.

Nous reviendrons prochainement sur ce texte majeur.

Pour rappel, la plateforme www.impact.gouv.fr dont notre cabinet Positives Actions est fier d’être l’un des premiers signataires, anticipe la réglementation européenne des années à venir.

Elle permet aux entreprises de toutes tailles, de partager leur savoir-faire et de faire savoir leurs actions en termes d’ESG.

47 indicateurs écologiques, sociaux ou de gouvernance, fournissent un premier aperçu des efforts engagés pour leur transition vers des modèles plus responsables et ont été conçus en anticipation des standards et futurs textes.

La data extra-financière est une révolution majeure. Elle va permettre de disposer de données de qualité et informationnelle pour décider, anticiper et piloter les activités pour relever les défis futurs.

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Un outil en ligne pour une communication anti Greenwashing

La loi Climat inscrit dans code de la consommation le « greenwashing » comme une pratique commerciale trompeuse.

Cette infraction est sanctionnée au même titre que les délits telles les arnaques financières ou des mensonges sur l’origine d’un produit

Dès le 1er janvier 2023, la loi met en place des sanctions à l’encontre des entreprises présentant des arguments trompeurs. Il sera interdit aux marques d’affirmer qu’un produit ou un service est « neutre » en carbone.

Ainsi, pour accompagner les entreprises, l’ADEME a mis en place un outil en ligne et un guide anti greenwashing. Il facilite la mise en place d’une communication responsable pour mettre en valeur les bienfaits écologiques d’un nouveau de nouveaux produits ou services ou de valoriser une communication globale visant des objectifs de développement durable. Il permet de porter son attention aux contenus, à la forme et aux médias pour bien préparer ses communications pour ne pas se retrouver en infraction, couteuse pour la marque.

L’outil anti greenwashing : https://communication-responsable.ademe.fr/antigreenwashing

Le guide : https://communication-responsable.ademe.fr/sites/default/files/2022-11/ademe_greenwashing_guide.pdf

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Une checklist pour mieux gérer l’énergie des entreprises

Un comité de crise sur l’énergie animé par le Médiateur des entreprises a élaboré une liste des bonnes pratiques pour limiter ses consommations.

La checklist comprend 4 thématiques : le contrat, les prix, les aides et les possibilités de médiation avec les fournisseurs.

A télécharger ici : https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/mediateur-des-entreprises/checklist_e%CC%81nergie%20.pdf?v=16680

Progresser avec le Design Ethique

Ethics by design du 16 eu 18 novembre 2022 pour accélérer le numérique responsable et durable.

Du 16 au 17 novembre, l’événement Ethics By Design est l’opportunité de repenser ses projets numérique responsable et durable. Trois thématiques seront abordés.

Le premier : Démocratie, design et numérique, le deuxième « Designer dans un monde fini », enfin « Designer dans le chaos ».

L’objectif est de rassembler sur 3 jours une grande variété d’acteurs pour créer des synergies et diffuser largement de nouvelles pratiques.

Inscriptions : https://ethicsbydesign.fr/

Du 16 au 17 novembre, l’événement Ethics By Design est l’opportunité de repenser ses projets numérique responsable et durable. Trois thématiques seront abordés.

Le premier : Démocratie, design et numérique, le deuxième « Designer dans un monde fini », enfin « Designer dans le chaos ».

L’objectif est de rassembler sur 3 jours une grande variété d’acteurs pour créer des synergies et diffuser largement de nouvelles pratiques.

Inscriptions : https://ethicsbydesign.fr/

Connaissez vous le guide d’écoconception de service numérique ?

Quelles sont les bonnes pratiques pour réaliser des services numériques avec une empreinte CO2 réduite ?

L’association Designers éthiques a mis en place un guide très didactique pour passer à l’action.

« Il aborde les questions d’écoconception en tentant de faire le pont avec l’accessibilité, l’économie de l’attention ou encore la diversité » telle est l’ambition des auteurs

https://eco-conception.designersethiques.org/guide/fr/

Cinq scientifiques alertent les élus sur la perte de la biodiversité

Plusieurs scientifiques spécialisés dans l’étude des écosystèmes affirment que les conséquences du réchauffement sont sous-estimées

Le 10 novembre dernier des scientifiques de haut niveau ont alerté les sénateurs et les députés de l’Office parlementaire sur la disparition rapide des écosystèmes en raison du réchauffement climatique.

Les cinq chercheurs ont présenté la situation et des axes de solutions. Les « Trois quarts des zones humides ont disparu dans le monde, les prélèvements de bois dans les forêts ont augmenté de 40 % en 40 ans », a souligné l’écologue et directeur de recherche au CNRS Philippe Grandcolas relayé dans Public Sénat..

« Il reste des solutions ». Par exemple, « les aires protégées, la restauration des habitats, les plans d’actions de protection ou de réintroduction d’espèces au bord de l’extinction… » sont autant de propositions sous réserve de volonté politique.


Comment avoir une vue d’ensemble de ses activités et impact sur la biodiversité ?

L’entreprise Vattenfall fournisseur d’énergie est innovante en la matière. Elle s’est appuyer sur le Global Biodiversity Score (GBS) qui est un outil qui permet aux entreprises et aux institutions financières d’avoir une vue d’ensemble de l’impact de différentes activités et chaînes d’approvisionnement sur les espèces animales et végétales ainsi que sur leurs habitats naturels. 

L’entreprise basée à Stockolm a cartographié 8 600 km de lignes électriques aériennes pour trouver des « points chauds de biodiversité » ou des zones à valeurs naturelles très élevées.

« Sur la base des résultats, nous avons élaboré des plans de gestion spéciaux pour les zones à haute valeur naturelle et nous nous sommes fixé pour objectif de mettre en œuvre des mesures de renforcement de la biodiversité dans au moins 70 % de ces zones d’ici 2025 », affirme la compagnie.

Par ailleurs, l’énergéticien a déployer le projet agri-PV Symbizon à Almere, pour coombiner la production d’énergie solaire et l’agriculture.

« Les travaux ont commencé cet été et se termineront à l’automne. Les bandes entre les panneaux solaires seront ensuite préparées pour le semis et la plantation de diverses cultures au printemps prochain » explique l’entreprise.

Les panneaux se déplacent avec le soleil pour maximiser la production. Le parc aura une capacité de pointe de 700 kilowatts. Au départ, les bandes de sol sont semées de trèfle qui améliore la structure et fixe l’azote dans le sol.

Production d’énergie et production alimentaire ne semblent pas incompatibles.


Comment connaître et tester la résilience de vos bâtiments ?

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R4RE, est un outil permettant d’obtenir un diagnostic de résilience pour votre bâtiment ou bien immobilier !

Après avoir répondu à une série de questions sur vous disposez gratuitement d un diagnostic précis et précieux.

Il permet aux banques, investisseurs, dirigeants, gestionnaires… de connaître les différents risques et scénarios mais aussi de choisir la valeur et la dépréciation de ses biens et de choisir les actions nécessaires telles la rénovation, la délocalisation, la transformation…

Cette plateforme proposée par l’Observatoire de l’Immobilier Durable sera bientôt enrichie avec Biodi-bat, permettant d’analyser des risques de biodiversité et de considérer ses projets conformément à la réglementation.

A découvrir ICI :

https://r4re.resilience-for-real-estate.com/resilience/form?item=address

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