Je vous souhaite une excellente année 2024, pleine de réussites et de satisfactions.
En ce début d'année, il est intéressant de découvrir les opportunités de ce nouveau millésime !
Dans le domaine de l'énergie, la décarbonation est une priorité absolue. De nombreuses startups vont émerger pour proposer des solutions innovantes accessibles, telles que des technologies de stockage de l'énergie ou des procédés de production d'énergies nouvelles.
2024, sera probablement l’essor de l'intelligence artificielle (IA). Elle apportera des révolutions nécessaires dans de nombreux secteurs, comme la santé, l'éducation ou la finance. L'IA peut également accélérer les transitions vers une économie plus durable, en favorisant la création de nouveaux modèles économiques fondés sur la nature.
De nombreuses régulations qui se mettent en place regorgent d’opportunités majeures mais aussi de défis importants. Par exemple, la prolifération réglementaire liée à la cybersécurité renforcera le développement, l'innovation et la résilience ou déterminera la survie des activités des entreprises et des emplois.
La transparence et les comportements responsables vont jouer un rôle croissant. Les consommateurs, les investisseurs et les régulateurs exigent de plus en plus d’informations et de durabilité de la part des organisations.
De nombreuses nouvelles idées augmentées par IA pourront faire naitre de nouveaux modèles économiques fondées sur la nature.
A titre d'illustration, la banque Suisse Lombard Odier opère un demi-tour écologique et économique radical. Elle investit la nature avec de nouvelles créations de valeurs et innovations à suivre.
Ces quelques exemples montrent que l'année 2024 sera riche en opportunités et en bonnes résolutions.
Patrice Remeur
Passez à la CSRD avec méthode !
L'Efrag à travers une consultation publique propose une méthode pour la double matérialité et pour passer sereinement à la CSRD.
Quel est l'impact financier des controverses de Greenwashing ?
Le cours des actions d'entreprises soumises à des controverses ont chuté dans les premiers jours, constate l'étude du régulateur des marchés financiers (ESMA) publiée en décembre 2023. Les entreprises sont soumises à une vision négative de la part des investisseurs, consommateurs et ONG.
MAIS
"Les résultats de l'analyse montrent que les controverses sur le greenwashing n'avaient pas d'impacts financiers systématiquement négatifs sur les entreprises soumises sur la période de 2020 et 2021".
De la même manière, "les controverses sur le greenwashing ont un impact différent lorsqu'elles émanent d'organisations non gouvernementales (ONG). Les ONG sont très actives dans le domaine de l'investissement durable (50 % des controverses de greenwashing de notre échantillon émanant d'elles) et sont perçues comme une source d'information crédible en raison de leur indépendance politique et économique. Toutefois, les résultats de controverses émanant d'ONG restent non significatifs".
Les investisseurs ne tiennent pas uniquement compte des controverses, notamment ESG. Cependant, cette situation devrait changer avec les mécanismes de transparence en cours. Par ailleurs, les secteurs les plus soumis aux controverses sont l'énergie, la banque, l'alimentation... alors que le secteur du bâtiment est peu exposé.
L'IA pourra t-elle améliorer l'ESG en temps réel ?
Avec l'IA et à l'apprentissage automatique, les entreprises seront en mesure d'extraire ces données en temps réel, d'identifier les anomalies dans les données grâce à la détection de modèles et de déceler les résultats qui doivent être examinés et audités pour amener immédiatement des corrections.
Pourquoi la cybersécurité est elle importante dans le cadre ESG ?
Face à la montée en puissance de la quantité et de la profondeur des attaques, l'Europe et les Etats augmentent les textes réglementaires et investissements pour assurer la résilience des acteurs. Parce que la cybersécurité est importante dans le cadre ESG et dans la démarche RSE, nous avons développé un partenariat avec le cabinet macriscyber.com pour préparer les organisations à la gestion et à la communication de crise cyber qui est hélas inéluctable.
Voici un outil de pilotage très intéressant pour les entreprises soumises à la CSRD et vulgarise les 12 « European Sustainability Reporting Standards » ESRS.
Ce guide fraichement publié par l'Autorité des normes comptables (ANC) est au service de la transition et des changements des modèles vers la durabilité.
Les ESRS constituent avant tout un outil de pilotage de la trajectoire des entreprises vers des modèles d’affaires durables. "Les ESRS imposent des obligations en matière de transparence, mais elles ne prescrivent aucune obligation en matière de comportement. Lorsqu’une information est exigée concernant les politiques, les actions et les cibles liés aux enjeux de durabilité, l’entreprise doit publier ce qu’elle fait ou a l’intention de faire dans ce domaine conformément aux ESRS, mais elle a également la possibilité de déclarer qu’elle n’en a pas adopté" explique les auteurs du guide. Les informations sur les politiques, actions, cibles et indicateurs ne sont requises que lorsque les enjeux sont considérés comme matériels. A télécharger ici :
La Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil ont conclu un accord sur la directive relative au devoir de diligence des entreprises en matière de développement durable.
De nouvelles règles de diligence s'appliqueront et sont considérables : - aux sociétés à responsabilité limitée de l'UE de plus de 500 salariés et un chiffre d'affaires global net de plus de 150 millions d'euros, - aux sociétés à responsabilité limitée de l'UE qui opèrent dans des secteurs spécifiques à fort impact comptant plus de 250 salariés et un chiffre d'affaires global net de 40 millions d'euros, - et aux entreprises non européennes répondant aux seuils ci-dessus et dont le chiffre d'affaires est généré dans l'UE.
Les PME ne relèvent pas du champ d'application de la nouvelle directive mais seront concernées par ruissellement.
Cette directive s'appliquera aux propres opérations de l'entreprise, à ses filiales et à leurs chaînes de valeur.
Ces entreprises devront : - identifier, évaluer et, le cas échéant, hiérarchiser les impacts négatifs réels ou potentiels sur les droits de l’homme et l’environnement ; - prévenir ou atténuer les impacts négatifs potentiels ; - mettre fin, minimiser et remédier aux impacts négatifs réels ; - établir et maintenir un mécanisme de notification et une procédure de plainte ; - surveiller l’efficacité de la politique et des mesures de diligence raisonnable ; - communiquer publiquement sur la diligence raisonnable.
Les entreprises seront tenues de demander en priorité les informations nécessaires directement aux partenaires commerciaux là où les impacts négatifs sont les plus susceptibles de se produire. De cette façon, toutes les entreprises sont concernées par ce devoir d'information sur la situation au sein de leur entreprise.
Les entreprises en non conformité s'exposeront à des sanctions de la part des autorités administratives nationales.
Les victimes auront la possibilité de demander réparation en justice pour les dommages qu'elles subissent du fait de l'incapacité à faire preuve de diligence raisonnable. Ce seront aux entreprises d'avoir la charge de la preuve.
Par ailleurs, le texte indique que les entreprises seront tenues d'adopter des plans de transition et de faire de leur mieux pour garantir que leur stratégie commerciale afin qu'elle soit compatible avec la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. Ce texte vient compléter l'architecture réglementaire pour définir de nouvelles conditions d'exercices et transformer les modèles économiques.
La Directive protection des consommateurs et anti "greenwashing" est adoptée
Les députés ont adopté le 17 janvier la directive visant à donner "la possibilité pour les consommateurs de prendre des décisions d’achat éclairées et d’adopter ainsi des modes de consommation plus durables est essentielle à l’avancement de la transition verte et au bon fonctionnement du marché intérieur, sur la base d’une forte protection des consommateurs et de l’environnement".
Les entreprises devront "fournir des informations claires, pertinentes et fiables".
La protection des consommateurs est renforcée avec des règles spécifiques pour lutter contre les pratiques commerciales déloyales qui induisent les consommateurs en erreur et les empêchent de poser des choix de consommation durables, en particulier les pratiques liées à l’obsolescence précoce des biens, aux allégations environnementales trompeuses, aux informations trompeuses sur les caractéristiques sociales des produits ou des entreprises des professionnels ) ou aux labels de durabilité non transparents et non crédibles.
KEREIS, leader européen de la prévoyance et santé individuelles, a choisi la carte de vœux à impacts positifs de Positives Actions.
La carte de vœux traduit concrètement les engagements de KEREIS vers la durabilité et l'accompagnement aux transitions sociales, environnementales, économiques et sociétales.
La carte a permis aux collaborateurs de KEREIS de souhaiter leurs meilleurs vœux tout en permettant aux destinataires de découvrir, de manière amusante, comment le groupe, via son Fonds de dotation KEREIS 4 Impact, mène 14 projets avec des associations reconnues pour agir concrètement ensemble.
La carte de vœux est éco-conçue et de catégorie A+, ce qui correspond à la démarche responsable du groupe.
Elle délivre tout son sens aux parties prenantes et les lie ainsi à des projets communs de développement durable.
Le groupe Prorisk, spécialiste en sûreté maritime et portuaire, activités industrielles et cybersécurité, s'est démarqué sur son stand lors d'un salon agro alimentaire grâce à notre innovation de Goodies à impacts positifs. L'entreprise a choisi d'abandonner les goodies classiques qui exploitent les personnes et la planète et qui finissent par être des déchets distribués pour dynamiser son stand avec des goodies GOOD éco conçus, étonnants et amusants.
Ainsi, l'entreprise a généré du trafic avec cette animation unique et a faciliter des échanges sur son stand tout en captant les coordonnées de contacts et datas nécessaires pour instaurer une relation durable.
Cette innovation qui incarne la démarche responsable du groupe Prorisk permet une opération solidaire, numérique responsable et zéro déchet tout en dopant ses affaires et son image de marque.
Les investissements en faveur du climat sont insuffisants
"Chaque année entre 2024 et 2030, il faudra investir en faveur du climat 58 milliards d’euros de plus qu’en 2022. Les besoins se concentrent dans la rénovation énergétique des bâtiments, les véhicules électriques et le réseau ferroviaire" estime les auteurs du "Panorama des financements pour le climat" de I4CE.
Nous sommes fiers d'avoir contribué au Premier Magazine de l'Institut Choiseul à découvrir ici
Quelle est l'importance de la nature dans la ville ?
Toutes les villes dépendent fortement d'écosystèmes sains qui sont interconnectés à la fois dans et autour d'elles pour éviter des dommages et pertes irréversibles de systèmes naturels dont nous dépendons.